Est-ce que c’est un grand oreiller que tu as là?
j’ai demandé,
en mettant mon oreille contre l’étoffe de sa robe deformée, tendu,
mon esprit prêt a couler dans un monde oublié depuis ma naissance
ou peut-être jamais connu,
que je n’ai jamais eu l’envie de connaître
jusq’a ce moment,
là, avec elle...
Tu sais que non, elle rit
en appuyant ma tête plus fort avec sa main gauche
pendant que sa droite commença a ouvrir les boutons de sa robe,
en commençant par celui au-dessous de son cou,
puis un deuxième, un quatrième
après que le troisième éclata...
Je l’ai laissé faire,
ahuri, abasourdi,
un sein alourdi par la beauté d’un feminité envahissant son corps
se dévoilant devant mes yeux
en se balançant gentiment, si mou,
si doux, si provocateur...
J’ai sauté du lit
m’accroupant dans le coin lointain de la chambre
envahi par une peur terrible
q’au moment ou la vipère attachée à mon epaule
touchera l’œil de son feu avec ses cinq crochets remplis de passion
il explosa comme une boule de savon en milliers des éclats
couvrant le lit, la chambre, le ciel
avec des interminables jardins des lilas,
et des fleurs de lys, et chrysanthèmes...
Tu est un peu fou, elle rit a nouveaux
coulant en dehors de sa robe,
son ventre si pâle, si liss, si beaux...
quelque chose perturba pour un moment la perfection...
Eh, tu a vu ça? Sa main...
Viens, touche...
J’ai commencé a trembler,
en me traînant vers le lit,
en regardant le miracle comme un chien abattu, affamé,
Viens, touche... elle répéta
prenant ma main et la mettant sur son sein
en même temps que ma tête se couchait de nouveaux sur le velour de son ventre
mes sens se noyant dans les parfums, et la musique,
et cette chaleur irresistible incinérant mes lèvres...
Je t’aime, j’ai essayé de lui dire.
Shhh, elle repondit, ses grands yeux regardant les flammes
qui commençaient a consommer les champs embrasés
de mon corps,
laisse moi regarder
l’enfer de ta passion.